Sous tes pupilles de nuit
à la sortie de ce bar d'octobre
j'ai vu mille couleurs s'écrire
juste là où il faut
je marcherai maintenant les paumes ouvertes
le pas traînant les bras fuyants
dans l'automne et son solstice de fugue
puis me perdrai encore au seuil de ces nuits troubles
ou à l'aube des saisons refoulées
te suivrai jusqu'à l'encan du désoeuvrement
où l'on vend nos costumes de chasseurs
au plus offrant
où je conçois sans le savoir
la vie à deux vitesses
mardi 27 octobre 2009
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