mercredi 30 septembre 2009

Pensée d'un homme préhistorique

Équilibre
Impeccable équilibre
Je ne suis qu'instinct
La nature est ma fastidieuse sensation

Gardien de moi-même
Je possède une puissance
Une impétuosité inexplorée
Tréprignante au creux de l'être

La différence des autres me complexe
L'apparition du toi me perturbe
Tu es tout ce que je ne suis pas
Une invention que mon esprit perçoit

Une langue croît dans ma bouche. Des idées s'assimilent dans tous les sens. Je me noie dans cette cohérence. Toutes ces altérations me semblent louches. Je me couche et attend la métamorphose. Je regarde le ciel, il n'a plus rien à me dire maintenant. Maintenant ; une notion que je n'avais pas avant. Toutes les étendus libres autour de moi se retrouvent restreintes et farouche. La puissance a explosé et a laissé beaucoup de dégât. De dégoût essentiel à la fleuraison. Tous ces cataclysmes ont pris le dessus sur moi. Qui danse et chante la tourmente.

Et je me meurs dans la nature

CRI

1 commentaire:

  1. Encore une fois, ton rythme est subjuguant.

    À mon sens, je trouve la partie versifiée un peu trop prévisible, voire scolaire, surtout dans les première et troisième strophes. La deuxième strophe m'apparait limpide, mais se trouve élaborée dans la tirade en prose.

    En ce qui concerne cette prose, j'ai vraiment le sentiment d'une escalade assez efficace, nul besoin de retoucher. J'ose croire qu'une fois élargi par quelques fragments de tes moments versifiés, ton passage en prose suffirait à l'esprit du poème et viendrait concrétiser le tout à la perfection.

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