vendredi 10 juillet 2009

Machines

-I-

on marche sur des rues de circuits imprimés, une antenne satellite vissée sur le crâne et des fils électriques branchés dans la nuque qui vont jusqu’au ciel. les battements de nos cœurs sont réglés à l’horloge atomique et nos yeux s’illuminent de néons, d’affiches publicitaires :
un manteau à cent vingt piastres,
des étoiles pour emporter.

-II-

mais il y a des flammèches sous nos pas quand on marche et le bruit des machines et le cillement au creux de nos oreilles, le frimas transpercé de vapeurs toxiques et le ciel qui devient vert fluo et dis-moi donc nous on se situe où dans tout ça ?

1 commentaire:

  1. Très bon poème Phil, pour son rythme bien utilisé et ses images bien pesées

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