- I -
Fin d'après-midi
Les rivages se sont effacés
À force d'écume et de ressacs
- II -
Une brume blanche compose l'horizon
Lame entre mer et ciel
Ciel et mer
- III -
Pays de cendres bleues
Les contrastes s'évanouissent
Sous chacune de tes ondées
- IV -
Flaque sur le quai
Tu contemples le fleuve
Trêve dans l'infini
- V -
Les rochers sur la grève
Égrainent leur solitude
Au gré des marées
- VI -
Le balcon penche
Comme le bord d'un navire
Sur une mer lente
- VII -
La rive et la fleuve
Se dessinent l'un l'autre
Comme deux amants rieurs
- VIII -
Les arbres se bercent sous le vent
Curieux des algues
Que l'eau remue
- IX -
Les vagues s'effacent sagement
Alors que je les trace à coups de crayon
Deux haïkus se regardent
- X -
Comme mille reflets
De l'ombre et de la lumière du ciel
Les vagues du fleuve
Fin d'après-midi
Les rivages se sont effacés
À force d'écume et de ressacs
- II -
Une brume blanche compose l'horizon
Lame entre mer et ciel
Ciel et mer
- III -
Pays de cendres bleues
Les contrastes s'évanouissent
Sous chacune de tes ondées
- IV -
Flaque sur le quai
Tu contemples le fleuve
Trêve dans l'infini
- V -
Les rochers sur la grève
Égrainent leur solitude
Au gré des marées
- VI -
Le balcon penche
Comme le bord d'un navire
Sur une mer lente
- VII -
La rive et la fleuve
Se dessinent l'un l'autre
Comme deux amants rieurs
- VIII -
Les arbres se bercent sous le vent
Curieux des algues
Que l'eau remue
- IX -
Les vagues s'effacent sagement
Alors que je les trace à coups de crayon
Deux haïkus se regardent
- X -
Comme mille reflets
De l'ombre et de la lumière du ciel
Les vagues du fleuve
Il doit être tard, je dois être fatigué, dois être tout sensible d'autres affaires, dois être attaché à cette terre écumeuse que tu as su apprécier, dois être trop ému par l'ennui que je peux avoir de toi, de vous, de là; rien n'aurait su pourtant faire sourdre les larmes qui me sont venues à l'instant que ta poésie. Je te salue, mon ami.
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