14 Janvier 2010
«L'amour, trésor du patrimoine humain, bijou dont l'inestimable valeur n'est altérée ni par sa profusion chez les uns ni par la popularité de son antagonisme chez les autres...»
Arrêtez, vous allez me faire dégobiller.
L'«amour». Non mais, il y vraiment quelqu'un qui y croit à ce truc? Allez, levez la main, si vous n'avez pas honte.
D'abord, parmi les mains les mains levées, j'estimerai que la moitié du lot (moitié où figurent principalement les protagonistes féminins) prétend adhérer à cette croyance ridicule par intérêt personnel : avantages matrimoniaux, entraves aux bonnes mœurs excusées, mégalomanie, clôture immédiate de discussions indésirables, domination physique, tout le panorama de la perversité égocentrique.
Parmi les autres qui gardent toujours leurs jolies extensions digitales en l'air (ces petites merveilles qui font, elles, bien partie de la richesse patrimoniale des hommes, comme d'ailleurs toutes les prouesses d'évolution qui le constituent), on trouvera une part de naïfs (plutôt masculine), une part de romantiques (sujet traité dans la chronique précédente), des inclassables, des opinions aléatoires, bref des minorités négligeables.
Encore une chose. L'immense méprise, c'est aussi de croire en une sublimation naturelle inhérente à l'humain. Voyez? Le rut animal : répugnant, affreusement dégradant (d'un point de vue citadin, s'entend), prosaïque... Maintenant, l'«amour» entre «homme» et «femme» : élevé, raffiné, estimable ; une exception dans le règne animal, quelle chance! (Et si par hasard la terre serait VRAIMENT au centre de l'univers?)
Je ne me permettrai jamais une telle prétention que de dire «Je t'aime».
jeudi 14 janvier 2010
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Vu le faible (c'est un euphémisme) remous créé par cette chronique, je déduis que le style et la présentation devra être peaufinée... Comme le contenu d'ailleurs! Je m'y attelle.
RépondreSupprimerPour ma part, je ne saurais me positionner par rapport au sujet de cette chronique. Je n'adhère tout simplement pas à l'idée véhiculée. Navré du silence, mais faute d'arguments différents du simple << cela ne cadre pas avec mes valeurs >>, je préfère me taire.
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