mercredi 23 septembre 2009

Prémisse d'automne

Sans divisions dans la durée du jour
Plus besoin de me déplier aux mêmes heures
Si bien qu'à la clarté des dehors pluvieux
Je m’avise à la beauté du temps

Ce clair-obscur que permet la pluie
Je l’emprunte pour mes lectures
Car j’aime aux moments désertés
La patience des coins du lit

4 commentaires:

  1. Je crois que le fond du poème est bon, mais que le sens en est alambiqué, notament par quelques syntaxes douteuses:

    Tant qu'à la - je m'avise à la serait plutot
    Quant à - je m'avise de la ... et encore le lien entre les deux lignes pourraient être plus fort

    Enfin, pour un propos léger je trouve la façon de l'amener un peu lourde, moments désertés, en est un exemple, je trouve ça assez métaphysique, pourquoi pas moments déserts?

    Reste que tout ça est bien, je reverrai la syntaxe et la sémantique pour la première strophe ce qui éviterais qu'on ait à le lire plusieurs fois pour un propos plutôt simple.

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  2. Je m'y retrouve, en compagnie de cette demi-obscurité que m'est chère aussi.

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  3. À propos de l'expression '' s'aviser à '', je me permets de citer ce passage d'un dictionnaire en ligne (http://www.cnrtl.fr/definition/aviser):

    B.− Trans. indir. [Le compl. d'obj. indir. désigne un inanimé concr. ou abstr.] Aviser à qqc. Réfléchir aux meilleurs moyens d'atteindre un but, de pourvoir à quelque chose, et prendre une décision en conséquence. Synon. songer à, parer à, veiller à.

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  4. Votre vexation me touche, deux points pour vous !

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