lundi 14 septembre 2009

Pour une musique que l'on saisit avec les yeux

J’ai vu le bleu descendre en gouttes sur la corde de la, s’oxyder

Et encore tous ces accords qui aggripaient les cables en leur

infusant du jaune, du vert, du orange et encore du jaune

Et sur le clavier plein de taches quand il s’est levé


J’ai vu mes haut-parleurs se liquéfier à l’écoute d’une musique

impressionniste

Non, ne me parlez pas en petites boîtes faites d’une mémoire non-opérante

Laissez les couleurs à leurs formes primitives, rondes ou carrées


(Les notes sont une fréquence qu’on calcule bien lorsqu’on y tente plus qu’un organe)


Aussi,

je rêve de concerts où il n’y a personne sur la scène et où

pourtant

on se frotte les yeux


Je le crois,

Les iris incandescent sont à ceux d’aujourd’hui qui sauront vivre

dans une phénoménolgie absolue.


La couleur est le clavier, les yeux sont les marteaux et

l’âme est le piano avec les cordes.

Wassily Kandisky

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