j'en ai assez de faire des châteaux de cartes
de m'essayer au jeu des circonstances
je voudrais plutôt connaître les artères qui nous traversent
que tu m'apprennes la géométrie de la patience et du rire
la mobile insécurité du coeur
la couleur de tes yeux quand ils fixent le plancher en bois verni
les idées qui te traversent à l'automne
à la brunante
quand le ciel remet son chapeau et qu'il s'en va ailleurs
quand tu avances lentement vers le grand comptoir en marbre blanc de la résignation
ou celui de la douceur juste à côté
je n'ai pas besoin d'absolu
je m'assois au coin d'une rue et j'écoute de la musique
de m'essayer au jeu des circonstances
je voudrais plutôt connaître les artères qui nous traversent
que tu m'apprennes la géométrie de la patience et du rire
la mobile insécurité du coeur
la couleur de tes yeux quand ils fixent le plancher en bois verni
les idées qui te traversent à l'automne
à la brunante
quand le ciel remet son chapeau et qu'il s'en va ailleurs
quand tu avances lentement vers le grand comptoir en marbre blanc de la résignation
ou celui de la douceur juste à côté
je n'ai pas besoin d'absolu
je m'assois au coin d'une rue et j'écoute de la musique
J'apprécie énormément les tripes de celui-là, sa sincérité à nu.
RépondreSupprimerJ'ai quand même accroché sur cette phrase: '' quand tu avances lentement vers le grand comptoir en marbre blanc de la résignation ''.
À mon avis, elle ne renvoie pas à ces tranches vives qu'offrent tes autres vers. C'est probablement dû à sa longueur...
Merci du commentaire.
RépondreSupprimerMais c'est vrai que la phrase est plutôt chargée. Peut-être que si j'enlevais l'adverbe «lentement» ?
En enlevant '' lentement '', il te reste au moins 6 pieds de trop, mais c'est une bonne piste...
RépondreSupprimerJe crois que le '' grand '' est assez important, mais le '' marbre blanc '', même s'il est assez évoquateur, ne révèle pas autant que la '' résignation ''. Il faudrait voir les priorités à bord du bateau et passer par-dessus bord ces pieds de trop...
Pour ma part, ce poème est un de ceux que j'hésiterais à commenter, tant sa fragile beauté serait une perte regrettable. Très bon, très sincère.
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