En hommage à Georges Moustaki,
ce pacha céleste.
S’il est une belle et simple chose
c’est celle du dimanche matin
je me le répète chaque dimanche que je puisse sacrer comme un dimanche
Oui s’il est une belle et simple chose
ce sont les minutes qui viennent se poser sur la table
près du journal soulignant la poussière en suspension
dans le réveil qui s’allonge elles sont une mise en abîme
mes dimanches ne sont certes pas ceux d’antan
en fait ma prière est aujourd’hui dans le disque et les cafés que je me sers
une pause comme un rayon qui se glissent dans la cuisine
ma prière est celle du droit à la paresse
celle qui fait des sept jours un dimanche.
Doux doivent être tes dimanche matins! Les deux premières strophes sont superbe, mais en général - je peux retenir le 19eme qui gronde - je trouve qu'un peu de ponctuation clarifierait quelques passages.
RépondreSupprimerSomme toute, c'est une gentille utilisation du thème.
Je suis d'accord avec le commentaire d'Alexis sur la ponctuation , surtout concernant ce passage: '' je me le répète chaque dimanche que je puisse sacrer comme un dimanche ''.
RépondreSupprimerJ'ai un peu de difficulté avec '' une mise en abîme '' qui à mon sens amène une lourdeur non présente dans le reste du poème.
Pour tout le poème, je remarque ta prose fluide dans toute sa candeur intime. Vraiment bon!
Je suis du même avis que Marc-André et Alexis sur la ponctuation, je me tairai donc sur ce point.
RépondreSupprimerJe pense que les mots «certes» et «d'antan» créent un effet un peu austère et ne renvoie pas bien à l'idée de légèreté.
Beau travail, par contre, le rythme fluide et les images claires rendent ce poème magnifique de simplicité et de légèreté.