Au portique, les peaux de saison crachent des gens épluchés
Des solitudes se remettant en mémoire leurs profondes engelures
Et leurs langues hésitantes se posant sur des ustensiles givrés
Par ces endroits où le souvenir cède sa place aux applaudissements
Les regards se retournent et creusent au centre un large plateau
Où convives s’enchevêtrent en longues rotations
Comme un hymne chanté par tous les postes radiophoniques
Une grande coupe où nos lèvres se frôlent en même temps
L’étreinte collective réchauffe toute intimité
Dans ces étoffes qui enveloppent d’élégants visages
Tous ces enfants déguisés en animaux chantent pour l’amour
Aux reflets des figures analogues, nous sommes agréables
L’appartenance est une bouche qu’on se doit d’embrasser
La fête, une enfant que l’on borde à tour de rôle
Puisqu’au réveil les verres sont intacts
Nul besoin de nettoyer
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